Quel plaisir d’assister à un concert dans cette mythique salle qu’est le Forum Vauréal ! Y&T, Chris Slade, The Dead Daisies, Glenn Hughes, Ian Paice, UFO, Tom Keifer, Ace Frehley et désormais Anvil ! Le groupe revient encore une fois avec un tout nouvel album « Legal At Last » et foule une fois de plus les terres françaises.
C’est HARSH, le groupe de glam français, qui ouvre le concert, et on ne peut que féliciter leur beau parcours ! Cette année ils assurent la première partie d’Anvil sur une dizaine de dates, puis la première partie de Loudness, avant de partir en Angleterre. Alors sortez vos leggings panthères, votre veste en cuir et votre vieille gibson, car ce soir c’est hard 80s au forum ! Leur set permet de chauffer toute la salle, et à coups de gros riffs, ils gagnent peu à peu le public. Le show commence doucement (le temps de se chauffer la voix et de prendre ses repères sur la scène) et s’enchaîne avec la reprise de Born To Be Wild (elle est chantée par le guitariste, et elle lui va super bien!). Ils reviennent à la charge pour la fin du set et nous balance ce qu’ils savent faire de mieux : du hard rock. bref, on ne peut pas leur reprocher grand chose, ils ont du charisme, ils sont contents d’être là, à suivre, et à revoir sans aucun doute !














Quel plaisir de, encore une fois, revoir Anvil ! Le groupe connait un renouveau auprès du public, depuis la sortie du film « The Story Of Anvil » (le rockumentaire que beaucoup d’entre nous avons dans notre salon…) ce qui leur permet de sortir un disque tous les 2-3 ans et de partir en tournée, et c’est pour notre plus grand bonheur ! Voir un concert d’Anvil c’est un peu comme voir un concert comme je n’en ai pas vu depuis des mois, un concert où je participe, où toute la salle est une famille. Le concert commence, Lips branche sa guitare, et descend dans la foule, pour interpréter March of the Crabs (cet instrumental de génie, qui figure sur le premier album de génie qu’est Metal on Metal 1982). Et donc, Lips est au milieu de la foule, et joue de la guitare pour nous, avant de remonter sur scène et jouer le classique « 666 ». A peine le morceau terminé que Lips, ému, nous remercie d’être là, et se met à raconter ses anecdotes. Ce sont les mêmes à chaque fois, mais elles contribuent à créer cette proximité entre nous, Lips est aux anges, comme s’il racontait une vanne à tous ses meilleurs potes. Le groupe enchaîne ensuite ses morceaux les plus connus, et la salle rugit, il y a une bonne ambiance ce soir. J’aimerais qu’on salue l’incroyable batteur Robb Reiner, qui pourrait sans le moindre doute, rivaliser facilement avec un Nicko McBrain de Iron Maiden. Il y a tellement de choses qui rendent ce groupe attachant. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi reconnaissant envers la vie et ses fans, que Lips. Le fait qu’il sourisse sans cesse pendant qu’il joue un solo de guitare, montre qu’il est essentiellement là pour passer un bon moment. Un autre détail, mais qui a toute son importance, c’est le solo de batterie. Alors que la plupart des groupes quittent la scène et laissent le batteur seul faire son batterie, Lips lui, reste sur scène derrière son ampli, et regarde son meilleur ami de toujours jouer, comme si c’était la dernière fois. Et ça, c’est beau. Alors voilà, je n’ai pas honte de dire que j’ai chialé au concert d’Anvil, parce qu’en tant que musicien on ne peut pas être insensible. Je rappelle qu’Anvil, c’est le groupe qui a eu 15min de gloire dans toute sa carrière, et qui après a galéré pendant 40 ans ce serait-ce que pour trouver des concerts ou enregistrer un disque, et qui pourtant, n’a jamais baissé les bras.
- March of the Crabs
- 666
- Ooh Baby
- Legal at Last
- Nabbed in Nebraska
- Badass Rock ‘n’ Roll
- Winged Assassins
- Free as the Wind
- On Fire
- This Is Thirteen
- Mothra
- Bitch in the Box
- Swing Thing
- I’m Alive
- Metal on Metal
- Forged in Fire
- Running


















